Utilisateur:CaféBuzz/Brouillon/Transition démocratique au Pays valencien

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Transition démocratique au Pays valencien Del roig al blau SLV bvrsm vcnsm val CPV vrac
CLV fqsm IncidentsQuartDePoblet AttaquesSanchisGuarner MeurtreMiquelGrau 10d'Alaquàs falles 9-10-1979 UCD
b

Contexte[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

L'opposition valencienne au franquisme[modifier | modifier le code]

« Marche pour l'autodétermination » dans la ville de Valence le , avec des drapeaux républicains et des estelades rojes.

Le régionalisme franquiste et l'instrumentalisation de l'identité et du folklore régionaux[modifier | modifier le code]

(Núñez Seixas 2023, p. 86)

La langue[modifier | modifier le code]

(Núñez Seixas 2023, p. 75, 85) Tolérance du régime, à la différence de la Catalogne(Núñez Seixas 2023, p. 90)

LRP(Núñez Seixas 2023, p. 90)

Les jeux floraux(Núñez Seixas 2023, p. 189)

Les fallas[modifier | modifier le code]

(Núñez Seixas 2023)


Le drapeau[modifier | modifier le code]

L'hymne[modifier | modifier le code]

Instrumentalisation de l'histoire[modifier | modifier le code]

La guerre civile comme version moderne de la conquête de Valence.

Identification de Franco avec le Cid(Núñez Seixas 2023, p. 89), avec Jacques Ier(Núñez Seixas 2023, p. 89, 115)

Récupération de Vincent Ferrier (Núñez Seixas 2023, p. 89) et Luis Vives

(Núñez Seixas 2023)

Dernières années du franquisme et début de la transition : Organisations démocratiques clandestines[modifier | modifier le code]

En 1973, a lieu la fondation des Grups d’Acció i Reflexió Socialista (« Groupes d'action et réflexion socialiste », GARS)[1], qui seront refondées en tant que parti politique (clandestin) comme Partit Socialista del País Valencià (« Parti socialiste du Pays valencien », PSPV).

En mai 1975 est formée la Junta Democràtica del País Valencià (« Comité démocratique du Pays valencien », JDPV), déclinaison locale de la Junta Democrática de España impulsée par le Parti communiste espagnol. En août elle rejoint le Consell Democràtic del País Valencià.

En décembre 1974, un appel est lancé pour former une Assemblea del País Valencià (« Assemblée du Pays valencien »)[2], qui débouche sur la constitution en août 1975 du Consell Democràtic del País Valencià (« Conseil démocratique du Pays valencien », CDPV). Il réunit les entités suivantes : Partit Socialista del País Valencià (PSPV), PSOE, Partit Carlí del País Valencià, Unió Democràtica del País Valencià (UDPV), Moviment Comunista del País Valencià (MCPV), Unificación Comunista de España (UCE), Partit Socialista d’Alliberament Nacional (PSAN), Unión Sindical Obrera (USO) et Unión General de Trabajadores (UGT).

Le Consell Democràtic rédige un avant-projet de statut d'autonomie, plus modéré que le statut de Elche élaboré la même année, qui avait occasionné des divisions. Le projet est approuvé par les votes du PSPV, de l'UDPV, du Parti carliste, de l'USO et du MCPV, reçoit un vote contre du PSAN et de l'UCE, le PSOE et l'UCE s'abstenant.

En avril 1976, le Consell Democràtic est intégré dans la Taula de Forces polítiques i Sindicals del Pais Valencià.

Avril 1976: Taula de Forces Polítiques i Sindicals del País Valencià[modifier | modifier le code]

La Taula de Forces Polítiques i Sindicals del País Valencià (« Table des forces politiques et syndicales du Pays valencien », TGPSPV) est formée par l'union du Consell Democràtic de València (avec par exemple le syndicaliste Antonio Montalbán[3] et l'homme politique et entrepreneur Joaquín Muñoz Peirats[4]) et le Consell Democràtic del País Valencià le 15[réf. nécessaire] avril 1976.

Cet organe unitaire rassemblait les groupes suivants : Convergència Socialista del País Valencià, Partido Comunista del País Valenciano, Demócratas Independientes del País Valenciano, Organisation communiste d'Espagne – Drapeau rouge (OCE-BR), Partit Socialista d’Alliberament Nacional (PSAN), Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), Partido del Trabajo de España (PTE), Unificación Comunista de España (UCE), Partido Socialista Popular (PSP), Parti carliste du Pays valencien, Unió del País Valencià (UDPV), Comisiones Obreras (CCOO), Unión Sindical Obrera (USO) et Unión General de Trabajadores (UGT).

Il représente la région dans l'organisme unitaire espagnol Coordinación Democrática (es).

En mai 1976, elle publie un manifeste-programme avec les revendications suivantes[5] :

  1. Organisation d'un processus pré-autonomique avec la formation d'une Généralité valencienne provisoire ;
  2. Co-officialité du catalan-valencien et du castillan ;
  3. Établissement d'un cadre juridique fondé sur les principes et institutions d'un statut d'autonomie ;
  4. Élection de représentants pour une assemblée constituante du Pays valencien ;
  5. Restauration des libertés fondamentales (réunion, expression, manifestation) ;
  6. Abrogation et suppression des lois et des institutions de la dictature franquiste ;
  7. Amnistie des prisonniers politiques.


Histoire[modifier | modifier le code]

Junta Democràtica del País Valencià[modifier | modifier le code]

Consell Democràtic del País Valencià[modifier | modifier le code]

PSAN

Manifestation du [modifier | modifier le code]

Référendum du 15 décembre 1976[modifier | modifier le code]

Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 18-22

Résultats du référendum sur la loi pour la réforme politique du 15 décembre 1976 au Pays valencien
Quantité Pourcentage
inscrits 2 178 298 100 %
votants 1 872 372 86 %
abstention 305 926 14 %
votes nuls 16 804 0.9 %
votes blanc 48 053 2.2 %
suffrages exprimés 1 807 515 82.9 %
oui 1 763 865 97.6 %
non 43 650 2.4 %
Source : Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 19

Le référendum est approuvé avec une majorité écrasante (97.6 % pour le « oui » contre 2.4 % pour le « non ») et un taux de participation élevé (86 %)[6]. Que ce soit au niveau provincial ou comarcal les résutats sont relativement uniformes — le « non » ne dépasse les 4 % dans aucune comarque —[6].

Élections générales de 1977[modifier | modifier le code]


À l'échelle de toute l'Espagne, le deuxième vainqueur des élections fut le PSOE, qui devint le parti hégémonique de la gauche — en obtenant 29,3 % des voix et 118 députés — devançant largement le PCE — 9,3 % des voix et 20 députés -, bien qu'il fût le parti qui avait joué le plus grand rôle dans la lutte anti-franquiste ; Le PSP de Tierno Galván fut également évincé, qui en n'obtenant que 6 députés et 4 % des voix —. Le triomphe du PSOE, selon Núñez Seixas, est dû à « un surprenant retour de la mémoire historique : dans des régions comme le Pays valencien, une partie de la Manche, Aragon, Murcie, les îles Baléares ou Almería, où il disposait à peine d'une présence militante [...] le PSOE émergeait avec force et semblait reproduire partiellement sa géographie électorale de la Seconde République », mais surtout « au leadership de González, jeune et charismatique, [qui] possédait deux vertus additionnelles : il était capable de séduire beaucoup de votants potentiels d'autres options de gauche et n'effrayait pas les électeurs modérés. González incarnait l'avenir, tandis que Carrillo ou la Pasionaria représentaient, aux yeux de nombreux Espagnols, le passé en noir et blanc et certains de ses fantômes. En ce sens, il ressemblait à Suárez[7]. »

Résultats des principaux partis aux élections générales du 15 juin 1977 au Pays valencien par circonscription (province)
Partis Alicante Castellón Valence Total
PSOE 214 127 votes

38.6 %
4 députés
2 sénateurs

70 850 votes

28.7 %
2 députés
3 sénateurs

389 613 votes

36.3 %
député
sénateur

674 590 votes

35.9 %
13 députés
8 sénateurs

UCD 198 600 votes

35.8 %
4 députés
1 sénateur

85 409 votes

34.6 %
2 députés
1 sénateur

316 949 votes

29.5 %
5 députés
1 sénateur

600 958 votes

32.0 %
11 députés
3 sénateur

PCE/PCPV 50 775

9.2 %
1 député
0 sénateur

14153 votes

5.7 %
0 député
0 sénateur

99 688 votes

9.3 %
1 député
0 sénateur

164 616 votes

8.8 %
2 députés
0 sénateur

AP 36 563

6.6 %
0 député
0 sénateur

14 532 votes

5.9 %
0 député
0 sénateur

58 004 votes

5.4 %
1 député
0 sénateur

100 099 votes

5.8 %
1 député
0 sénateur

US (PSP-US) 21 654

3.9 %
0 député
1 sénateur

6 430 votes

2.6 %
0 député
0 sénateur

56 685 votes

5.3 %
1 député
0 sénateur

84 769 votes

4.5 %
1 député
1 sénateur

CIC aucun candidat 29 832 votes

12.1 %
1 député
0 sénateur

aucun candidat 29 832 votes

1.6 %
1 député
0 sénateur

UDPV-EDC 8404

1.5 %
0 député
0 sénateur

5 515 votes

2.2 %
0 député
0 sénateur

33 593 votes

3.1 %
0 député
0 sénateur

47 512 votes

2.5 %
0 député
0 sénateur

PSPV aucun candidat 1 727 votes

0.7 %
0 député
0 sénateur

27 842 votes

2.6 %
0 député
0 sénateur

29 569 votes

1.6 %
0 député
0 sénateur

AN 18-J (es)-FN 4 195 votes

0.8 %
0 député
0 sénateur

1 805 votes

0.7 %
0 député
0 sénateur

13 796 votes

1.3 %
0 député
0 sénateur

19 796 votes

1.1 %
0 député
0 sénateur

Source : Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 26

Voia aussi tableau dans Ribera 2023, p. 113, comparaison ac toute l'Espagne.

Élections générales de mars 1979[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 85-87)

Élections municipales d'avril 1979[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 88-90)

Les élections municipales du sont encore globalement dominées par la gauche, mais UCD obtient au total un plus grande nombre de conseillers que le PSPV-PSOE grâce à ses résultats dans des localités de petite taille, malgré un nombre de votes inférieurs — 33.69 % des votes et 42.03 % des conseillers pour UCD contre 35.51 % et 35.51 % respectivement pour le parti socialiste —[8].

Dans les 41 villes de plus de 20 000 habitants, la domination des forces de gauche est plus nette : sur un total de 907 postes de conseillers à pourvoir, le PSPV-PSOE en remporte 352, le PCE/PCPV 163 et UCD 280[9]. En termes de nombre de conseillers, le PSOE est devant UCD dans toutes ces villes, hormis les trois incluses dans la province de Castellón exceptée la capitale — Borriana, La Vall d'Uixó et Vila-real —, Algemesí — 4 et 7 conseillers respectivement —, Valence — égalité avec 13 conseillers —, Catarroja — égalité avec 7 conseillers —, Gandia — 6 et 7 — et Ontinyent — 5 et 8 —, dans la province de Valence, et Benidorm — égalité avec 7 —, Orihuela — 5 et 14 — et La Vila Joiosa — égalité avec 6 —, dans la province d'Alicante[9]. Orihuela est la seule ville où l'UCD et CD totalisent plus de conseillers que socialistes et communistes réunis[9].

Bilan électoral de 1979[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 91-96)

Négociations autour du statut d'autonomie[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 96-98)

Coup d'État du 23-F à Valence[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 98-101)

Le statut d'autonomie au Congrès des députés[modifier | modifier le code]

Élections générales d'octobre 1982[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 102-109)

[10]

Élections municipales et autonomiques de 1983[modifier | modifier le code]

(Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 111-126)

Voie d'accès à l'autonomie[modifier | modifier le code]

Rôle de Las Provincias[modifier | modifier le code]

Chronologie[modifier | modifier le code]

(Cucó 2002, p. 363-369)

(Sanz 2018, p. 249-276)

(Sancho Lluna 2020, p. 316-324)

(Flor 2010, p. 611 et ss.)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (ca) « Cronologia », sur Gran Enciclopèdia Catalana (consulté le ).
  2. (ca) « Convocatòria per a la Constitució de l'Assemblea del País Valencià », (consulté le ).
  3. Piqueras et Paniagua 2006, p. 381.
  4. (es) Javier Muñoz de Prat, « Joaquín Muñoz Peirats », sur Diccionario biográfico español, Real Academia de la Historia (consulté le ).
  5. (ca) « Acord constituent de la Taula de Forces Polítics i Sindicals del País Valencià », (consulté le ).
  6. a et b Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 19.
  7. Núñez Seixas 2017, p. 112-115.
  8. Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 88.
  9. a b et c Santacreu Soler et García Andreu 2002, p. 90.
  10. (es) Diego Aitor San José, « Cuando la izquierda arrasó y la mitad no habíamos nacido », sur Levante-EMV, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Audiovisuel[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

[1]

[2]

[3]

[4]

{{portail|politique en Espagne|Pays valencien|années 1970|années 1980|nationalisme}}

  1. (es) Francesc Burguera, « La irresponsabilidad de Casp y Adlert », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
  2. (es) Lucas Marco, « La tentación ultra de la UCD en la Transición: un 'padre de la Constitución' tenía en su archivo copia notarial de la creación del colectivo anticatalanista más activo », sur elDiario.es, (consulté le )
  3. (es) « 40 años del sueño de la autonomía valenciana », sur La Vanguardia, (consulté le )
  4. (es) Paco Cerdà, « Valencialeaks », sur Levante-EMV, (consulté le )